Après une enfance traumatisée par le suicide de sa soeur, Nan Golding, se penche vers la photographie comme témoignage de vie. Cette militante américaine choisit de rendre compte d'une vie sans tabou. Elle veut garder en mémoire des instants de vie, qu'il s'agisse de drogue, de sexe ou même des ravages du sida, (façon pour elle de garder une trace de ce qu'elle a perdu).
Le slide show présenté au Lieu Unique retrace sa vie new yorkaise depuis 1978, abordant la drogue, la sexualité, l'amour, les violences et les clichés. Il est fortement inspiré de sa culture cinématographique, mais aussi musicale. En effet, au travers de son oeuvre on peut voir un certain rythme entre l’enchaînement des 800 photographies et le fond sonore choisit. Ses fréquentations dans les clubs avant-gardistes et son intérêt pour les différents mouvements tels que no wave, punk, hippie et féminisme, nourrissent ses oeuvres, que l'on peut mettre en relation avec le travail de Lewis Hine et Diane Arbus. Ces clichés à la fois documentaires et autobiographiques, forment une boucle infinie d'une vie parfois chaotique; la femme au commencement donne la vie, puis s’enchaînent l'enfance, l'adolescence,et la vie adulte.
J'ai trouvé la démarche de l'artiste intéressante, la photographie me paraît un bon moyen pour garder la trace d'une vie passée. Cependant, ce n'est pas le genre d’œuvre que j'irai voir de mon plein gré étant donnée la longueur de la projection.
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