mardi 31 janvier 2012

The Moniker de Samuel Boche



Samuel Boche a nommé « documentaire de création » Moniker. Il s'agit d'un terme apparu en 1920 en Amérique du nord qui signifie "signature". Signature, à l'origine laissée par les Hobos  sur les trains. Les Hobos voyageaient de ville en ville, sans destination ni but  et logeant dans des logements de fortune.

L’artiste sillonne l’Europe de train en train, sans destination, ce qui l’intéresse c’est le trajet, les rencontres, les images, l'exploration. Il laisse une trace de son voyage grâce au film à la manière d’un journal de bord.

Durant son voyage, Boche fait des rencontres, il filme des gens vivant dans la précarité. Leur vie ne semble pas avoir de but, ils errent dans les gares, le regard vide. L'absence de musique isole l’artiste pourtant entouré.

Ce film est un documentaire créatif, l’artiste donne  un point de vue subjectif, en effet il y intègre de la poésie et  ses images ont une dimension artistique.
La prochaine oeuvre de Samuel Broche portera sur l'île de Nantes.





http://www.youtube.com/watch?v=nJjlJhyC_IQ&feature=related

mercredi 4 janvier 2012

Gina Pane

Née à Biarritz, Gina Pane quitte en 1961 l'Italie où elle a passé son enfance et son adolescence pour étudier aux Beaux-Arts de Paris, et participe aux travaux de l'Atelier d'Art Sacré, fondé par Maurice Denis.

A partir de 1965, elle réalise des sculptures et des installations invitant le visiteur à une mise en situation du corps.




"J'ai travaillé un langage qui m'a donné des possibilités de penser l'art d'une façon nouvelle. Celui du corps, mon geste radical : le corps devenait le matériau et l'objet du discours (sens - esprit et matière)."






L'exposition présenté au Hangar à Banane a mis en avant les différentes expériences et techniques explorées par l'artiste. Ce n'est pas le genre d'exposition que j'avais l'habitude d'aller voir mais ça été intéressant, et je pense retourner voir des exposition mettant en oeuvre le corps. 

Orlan

Artiste plasticienne française. Son travail provocateur s'exprime à travers differents supports tels que la peinture, la sculpture, la photographie, les installations, les performances ainsi que les biotechnologies.

« L’Origine du monde est ce qu’on a fait subir de pire à la femme car il s’agit d’une femme complètement mutilée, amputée et sans tête, sans bras, sans jambes. Il n’y avait pas de raison que cela ne se fasse pas aussi avec quelqu’un de l’autre sexe. » 

Le travail d’ORLAN tend à questionner les médias « fabrique des images » en pointant du doigt les stéréotypes. Elle crée des « images » dont l’hybridation échappent à tout cloisonnement esthétique. Ce sont des archétypes alternatifs à une certaine idée de la beauté considérée comme idéale, sublimée. Les supports médiatiques véhiculent l'image d'une beauté proche de la perfection, et c'est ce que combat l'artiste. 






Ulrike Bolenz

Née en Allemagne en 1958, Ulrike Bolenz a étudié à l'École supérieure des Arts plastiques de Kassel
 Ses oeuvres entre science et poésie, sont toujours expérimentales et dynamiques, est en recherche constante de nouvelles voies. Elle propose des travaux d’exploration et de construction, avec une réflexion sur l’homme et le monde moderne. Son approche artistique est basée sur l’observation. Elle explore d'autre technique comme la science, l'art, la mythologie, la philosophie, la photo, la technologie.



Ryan Trecartin et Lizzie Fitch

Ryan Trecartin établit une pratique de la vidéo singulière. Elle s’appuie sur une invention formelle et technologique qui fait de l’artiste et de son alter ego féminin Lizzie Fitch les précurseurs d’une forme nouvelle. Depuis cinq ans, ils développent un corpus de vidéos où thèmes et personnages récurrents s’entrelacent. Les pièces dépeignent un monde démarqué du nôtre, où la culture consumériste est amplifiée jusqu’à l’absurde.


Andrei Molodkin

Andreï Molodkine est un artiste russe, né en 1966 à Bouï. Il vit et travaille à Paris et New York.
Principalement connu pour ses grands formats réalisés à l'aide de stylos Bic et de ses sculptures emplies de pétrole.



Laszlo Feher




Les toiles plus récentes montrent les femmes et les hommes que croise ou côtoie le peintre :sa fille Judit, des religieux en prière à Jérusalem, une amie philosophe, les sans domiciles fixes installés dans le square en bas de chez lui… Au sujet de ces tableaux, Fehér explique "… ces tableaux qui agrandissent et rendent spectaculaires des sans-abris constituent une sorte de présentation symptomatique de la réalité de la société postsocialiste en Hongrie, montrant nos problèmes "ici et maintenant" ".